Il y a un an, le 14 juin 2023, 600 personnes sont mortes en mer, au large des cotes grecques à Pylos. Toutes ces personnes ne sont pas mortes dans un triste accident, elles ont été tuées par la gestion des frontières européennes.

Elles ont été tuées car considérées comme des migrants clandestins. De nombreux services de garde-côte et Frontex savaient quec 750 personnes à bord d’un bateau étaient en détresse et rien n’a été fait pour les aider. Pire même, les gardes-côtes ont repoussé le bateau ce qui l’a fait chavirer et couler.

Ces méthodes meurtrières ne sont pas un cas isolé: Frabice Leggeri (3e sur la liste européennes du RN) et ancien directeur de Frontex, est accusé de crimes contre l’humanité.

Nous refusons un monde ou des milliers de personnes sont arrachées à la vie par des politiques migratoire meurtrières. Le droit de vivre où on le veut doit s’appliquer à tou·te·s. Aujourd’hui, migrer vers l’Europe est synonyme de danger de mort pourtant des milliers de personnes bravent ces périls. Rendre la migration encore plus difficiles n’est pas une question de les empêcher, c’est seulement mettre volontairement à morts d’autres êtres humains.

Maintenir la mémoire de ces massacres est un devoir pour ne jamais oublier que l’alliance de l’UE, de Frontex et de l’extrême-droite sont responsables de ces politiques racistes et criminelles.