Ces informations ne sont pas exhaustives puisque le sénateur s’est illustré également à de nombreuses reprises par ses propos sexistes, racistes (notamment par une islamophobie et un anti-tziganisme décomplexés). Nous ne revenons pas ici non plus sur les différentes accusations portées à son encontre pour détournement de fonds publics.
Cet article comporte des propos antisémites explicites et violents.
Stéphane Ravier, sénateur reconquête des bouches du Rhône, enfariné à la marche contre l’antisemitisme du 12/11 à Marseille
Pour rappel : Il intègre le FN en 1991 à l’âge de 16 ans.
Sans compter les 24 condamnations imputées à JM le Pen, entre les années 1885 et 2011, plus de 30 membres reconnus du Front National ont été condamnés pour des faits allant de l’incitation à la haine raciale au négationnisme, en passant par des profanations de cimetières juifs et allant jusqu’à plusieurs assassinats racistes.
Il y a moins de 6 mois, Stéphane Ravier ne cachait pas son attachement à la figure de JM le Pen pourtant multicondamné pour des motifs comme apologie du crime de guerre, banalisation de crime contre l’humanité, antisémitisme, négationnisme, incitation à la haine raciale.
En 2014, il est accompagné lors de sa campagne à Marseille par l’Action Française (AF) qui lui sert également de service d’ordre. Il reconnaît dans les médias “ne pas faire de tri”. Rappelons que l’AF est un mouvement d’extrême droite royaliste violent et profondément antisémite.
Stéphane Ravier porté par des militants de l’Action française, le 30 mars 2014.
En 2022, il quitte le RN pour Reconquête, parti d’Eric Zemmour, lui même condamné pour “contestation de crime pour l’humanité” pour avoir estimé que Petain avait sauvé les juifs de la déportation, entre de multiples autres condamnations à la haine raciale.
En mars 2023 il donne une conférence au local la traboule, à l’invitation du groupe identitaire les Remparts de Lyon, auteurs présumés de l’attaque armée contre la conférence organisée par le collectif Palestine 69 vendredi soir.
Il est également proche du groupuscule d’extrême droite Défends Marseille, auteurs de cette banderole lâchée au concert d’SOS Méditerranée.