Loading...

(Just one moment)

Backgroound Image

Actu – Rendu du procès de Défends Marseille

RAPPEL DES FAITS

Le 24 juin 2023, 5 militants du groupuscule identitaire Défends Marseille ont été interpellés après avoir déployé une banderole portant le message “qu’ils retournent en Afrique” (reprenant à leur compte la sortie raciste d’un député RN à l’Assemblée Nationale), en face du concert d’SOS Méditerranée. Ils seront emmenés en garde à vue et des perquisitions auront lieu.

Dans ces perquisitions, seront trouvés des photos plus que compromettantes, notamment d’un t-shirt nazi, de stickers “brigade anti nègres” ou bien une photo tout sourire à côté d’un tag anti-LGBT et d’une croix celtique (symbole du suprémacisme blanc).

C’est bien loin de l’image qu’ils essaieront de se donner d’abord en garde à vue, puis au procès, mais nous y reviendrons plus tard.

Tout au long de cette procédure, le sénateur et conseiller municipal Stéphane Ravier ne sera jamais loin : il ira les voir en garde à vue pour chouiner sur leurs conditions de détentions, les accueillera à leur sortie, et leur apportera tout son soutien public à travers de nombreuses publications sur les réseaux sociaux.

SOS Méditerrannée comme cible récurrente de l’extrême droite

L’ONG SOS Méditerranée est très régulièrement la cible d’attaques, avec un agenda clair partagé à la fois par la droite et l’extrême droite :


Institutionnelle :
Localement, Lionel Royer Perrault (anciennement LR, aujourd’hui “Ensemble”), a demandé le retrait d’une subvention accordée à SOS méditerranée en 2021. Stéphane Ravier a également été condamné en 2024 pour diffamation envers SOS méditerranée, pour entre autre avoir accusé l’ONG sur X (anciennement Twitter) d’être « complice des trafiquants d’êtres humains. »


Groupusculaire : En 2018, les identitaires organisaient une occupation violente des locaux d’SOS méditerranée. 23 personnes ont été condamnées dont 2 à de la prison ferme. En 2023 et 2024, deux banderoles aux messages racistes ont été déployées par Défends Marseille aux concerts organisés par SOS méditerranée.

Le rendu du procès

Lors du procès, la procureure avait requis seulement un stage de citoyenneté au Camp des Milles, ancien camp d’internement et de déportation français. Le tribunal correctionnel a décidé d’aller plus loin que la sanction requise, en condamnant 4 des inculpés à 3 mois de prison avec sursis, 6 mois pour Aurélien Macé (autoproclamé leader du mouvement). Leur avocat, Me Pinelli, un habitué de la défense de l’extrême droite à Marseille, a fait appel.

Voici un premier résumé du rendu du procès.

Si vous voulez en savoir plus sur les interpelés, le déroulement du procès et les liens entre Stéphane Ravier et l’extrême droite groupusculaire locale, un article arrive très bientôt !

Restez connecté·es !